Comment gérer les devises sur un seul compte avec Wise Business ?
La gestion d’une entreprise internationale et opérant dans différents pays peut souvent être compliquée. Différents fuseaux horaires, barrières linguistiques...
La décision est prise : vous souhaitez vendre votre fonds de commerce. C'est une étape majeure et souvent émotionnelle dans la vie d'un entrepreneur, l'aboutissement de plusieurs années de travail, d'investissement et de sacrifices. C'est aussi le début d'un nouveau chapitre, qu'il s'agisse de la retraite, d'un changement de vie ou d'un nouveau projet entrepreneurial.
Mais cette opération est loin d'être une simple transaction. C'est un parcours complexe, jalonné d'étapes juridiques, fiscales et de négociations qui peuvent s'avérer intimidantes pour un non-initié. Une seule erreur, un document manquant ou une clause mal négociée peut coûter très cher, tant en temps qu'en argent.
De l'évaluation de la valeur de votre fonds à la signature de l'acte définitif, en passant par la fiscalité de la plus-value et la gestion du capital perçu, nous vous donnons les clés pour mener votre cession avec succès et sérénité.
Vendre son fonds de commerce est une opération majeure qui va impacter votre trésorerie. Gérer le produit de cette vente de manière intelligente est tout aussi crucial. Le compte Wise Business vous offre une solution pour transférer des sommes importantes, en France ou à l'international, à des frais bas et transparents.
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C'est la phase la plus importante, et pourtant la plus souvent négligée. Une bonne préparation est la clé d'une vente rapide et au meilleur prix. Ne décidez pas de vendre sur un coup de tête. Anticipez.
Avant de vendre, il faut savoir précisément ce qui est à vendre. Un fonds de commerce est un ensemble d'éléments qui permettent à un entrepreneur d'exercer son activité commerciale ou artisanale. Il est composé de deux types d'éléments :
Les éléments incorporels (la valeur principale) :
Les éléments corporels :
Ce qui est EXCLU de la vente du fonds de commerce :
Il est crucial de comprendre que, par défaut, la vente du fonds n'inclut PAS :
C'est la question numéro un du cédant, et la plus délicate. Un prix trop élevé fera fuir les acheteurs ; un prix trop bas vous fera perdre le fruit de votre travail. Plusieurs méthodes coexistent.
Les méthodes basées sur le chiffre d'affaires :
Cette approche rapide consiste à appliquer un pourcentage au chiffre d'affaires (CA) annuel moyen (généralement TTC) des trois dernières années. Ces pourcentages sont issus de barèmes fiscaux ou de transactions passées et varient énormément par secteur.
Les méthodes basées sur la rentabilité :
C'est l'approche privilégiée par les experts et les banquiers, car elle reflète la capacité de l'entreprise à générer du profit. La méthode la plus courante est celle de l'Excédent Brut d'Exploitation (EBE).
Les éléments de pondération :
Une fois une première estimation obtenue, des éléments qualitatifs viennent ajuster le prix à la hausse (surcote) ou à la baisse (décote) :
Faire appel à votre expert-comptable est indispensable à cette étape. Il connaît vos chiffres et saura vous donner une fourchette de valorisation réaliste.
Pour vendre, il faut séduire. Le "dossier de vente" (ou mémorandum d'information) est l'argumentaire commercial qui sera remis aux acheteurs potentiels. Il doit être professionnel et complet. Rassemblez les documents suivants :
Avant de transmettre le moindre chiffre sur votre entreprise, il est impératif de faire signer un accord de confidentialité ("Non-Disclosure Agreement" ou NDA) à tout acquéreur potentiel. Ce document l'engage à ne pas divulguer les informations sensibles que vous allez lui communiquer.
La négociation ne porte pas que sur le prix. D'autres points sont tout aussi importants : la date de prise de possession, les conditions suspensives, la durée de votre accompagnement après la vente, le sort des stocks... Soyez préparé et définissez à l'avance votre prix plancher et vos conditions non négociables.
Une fois un accord de principe trouvé, le formalisme juridique prend le relais. Il est très encadré par la loi pour protéger le vendeur, l'acheteur, et les créanciers. L'accompagnement par un avocat spécialisé est indispensable.
C'est l'avant-contrat qui scelle l'accord et formalise tous les points de la négociation. Une fois signé, les deux parties sont engagées, sous réserve de la réalisation des conditions suspensives. C'est le point le plus important de cet acte. La vente n'aura lieu de manière définitive que si ces conditions se réalisent. Les plus courantes sont :
Lors de la signature du compromis, l'acquéreur verse un acompte (généralement entre 5% et 10% du prix de vente) sur un compte séquestre.
Entre le compromis et l'acte final (un délai de 2 à 3 mois en général), plusieurs formalités doivent être accomplies :
La signature de l'acte de vente définitif officialise le transfert de propriété. L'acquéreur verse le solde du prix sur le compte séquestre.
Point crucial que beaucoup de vendeurs ignorent : vous ne touchez pas le prix de la vente immédiatement après la signature ! L'argent reste bloqué sur le compte séquestre (généralement détenu par l'avocat rédacteur de l'acte) pendant une période allant de 3 à 5 mois.
Pourquoi ? C'est une garantie pour les créanciers. Après la signature, la vente est publiée dans un journal d'annonces légales. À partir de ce moment, vos créanciers (administration fiscale, URSSAF, fournisseurs...) ont un délai pour faire "opposition" à la vente et se faire payer leurs créances directement sur le prix séquestré. Ce n'est qu'après l'expiration de ces délais et le paiement des éventuels opposants que l'avocat vous versera le solde net du prix de vente.
Vous êtes résident fiscal en France mais votre affaire est à l'étranger, par exemple un restaurant à Marrakech ou une boutique à Bruxelles ? La logique de préparation reste la même, mais trois couches de complexité majeures s'ajoutent.
La vente de votre fonds de commerce ne sera pas régie par le droit français, mais par le droit du pays où il est situé.
C'est le point le plus sensible. En tant que résident fiscal français, vous êtes en principe imposable en France sur vos revenus mondiaux. La plus-value de votre vente sera donc examinée par deux administrations fiscales.
Une fois l'affaire vendue et les impôts locaux payés, il vous reste à transférer le capital vers la France. Transférer une somme importante (ex: 500 000 $) depuis un compte américain vers un compte français via une banque traditionnelle peut vous coûter une fortune en frais cachés, principalement via la marge sur le taux de change. Une perte de 1 à 3% est courante, ce qui peut représenter des dizaines de milliers d'euros.
La solution est d'utiliser un service spécialisé comme Wise. Vous pouvez recevoir le produit de la vente sur un compte Wise dans la devise locale (USD, GBP...), puis convertir la somme en euros au taux de change réel du marché, en ne payant que des frais bas et transparents. L'économie est substantielle.
Pour la vente d'un fonds de commerce situé en France, la plus-value professionnelle est imposable. Il est vital d'anticiper cette fiscalité avec votre expert-comptable pour choisir le régime le plus favorable.
La formule est simple en apparence : Plus-value = Prix de cession - Valeur nette comptable des éléments cédés.
La valeur nette comptable est la valeur d'origine des biens (matériel, etc.) diminuée des amortissements déjà pratiqués.
Heureusement, plusieurs dispositifs fiscaux permettent d'alléger, voire d'annuler complètement, l'imposition de cette plus-value.
Exonération selon le montant de la cession (Art. 238 quindecies du CGI) : Si votre activité a été exercée pendant au moins 5 ans, l'exonération est :
Exonération pour départ à la retraite (Art. 151 septies A du CGI) : Ce dispositif permet une exonération totale de la plus-value sous de nombreuses conditions strictes (cessation de toute fonction, départ effectif à la retraite dans les 2 ans...).
Après la longue période de séquestre, l'avocat vous vire enfin le produit net de la vente. Une nouvelle page se tourne.
Vous avez vendu votre affaire en France et votre projet est de vous expatrier pour créer une nouvelle entreprise au Portugal ? D'investir dans l'immobilier en Espagne ? Ou de rejoindre un projet familial aux États-Unis ?
Transférer plusieurs centaines de milliers d'euros via une banque traditionnelle peut s'avérer extrêmement coûteux et opaque. Au-delà des frais fixes de virement international, c'est surtout la marge sur le taux de change appliquée par la banque qui peut vous faire perdre des milliers d'euros sans que vous vous en rendiez vraiment compte.
Wise est une solution financière spécialisée dans les transferts d'argent importants à l'international, en toute transparence et sécurité.
| Transfert de 200 000 € vers les USA pour un investissement | Approche avec une Banque Traditionnelle | Solution avec Wise |
|---|---|---|
| Taux de change appliqué | ⚠️ Taux majoré (ex: 1 à 2%) | ✅ Taux de change réel du marché |
| Montant perdu dans le taux de change | ~ 2 000 € à 4 000 € | 0 € |
| Frais de transfert fixes | ~ 50 € + frais de banques intermédiaires | ~ 775 € (frais bas, tout inclus et transparents) |
| Économie potentielle avec Wise | ❌ | ✅ Entre 1 200 € et 3 200 € |
Vendre un fonds de commerce est un marathon qui exige de la préparation, de la patience et l'accompagnement de conseils avisés (expert-comptable, avocat spécialisé). Chaque étape, de la juste valorisation de votre affaire à la signature de l'acte définitif, est cruciale et strictement encadrée par la loi pour protéger toutes les parties.
Anticiper la fiscalité avec votre expert-comptable est la clé pour préserver le fruit de nombreuses années de travail. De la même manière, anticiper la gestion du capital que vous recevrez, notamment si vous avez des projets de vie ou d'investissement à l'international, est essentiel pour bien démarrer votre nouveau chapitre.
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pour préparer vos futurs projets
Vendre le fonds de commerce, c'est vendre l'outil de travail (clientèle, bail, matériel...). La structure juridique (votre société) vous appartient toujours, mais elle est vidée de son actif. Vendre les parts sociales (SARL) ou les actions (SAS), c'est vendre la société elle-même, avec tout ce qu'elle contient : l'actif, mais aussi le passif (dettes, emprunts). Ce sont deux opérations très différentes, notamment sur le plan fiscal.
Il faut être patient. Entre la décision de vendre, la recherche d'un acquéreur, la négociation, et les délais juridiques (compromis, purge des préemptions, acte final, séquestre), il faut compter en moyenne entre 6 et 12 mois.
En France, oui. La loi "Hamon" impose au chef d'entreprise de moins de 250 salariés d'informer ses employés de son intention de vendre le fonds de commerce au plus tard 2 mois avant la signature, afin de leur permettre de présenter une offre de rachat.
Le droit au bail est un élément essentiel du fonds de commerce. Il est transmis à l'acquéreur. Le bail continue aux mêmes conditions. Le bailleur ne peut pas s'y opposer (sauf exceptions, comme une clause d'agrément dans le bail).
Oui, absolument. Vos dettes nées avant la cession restent les vôtres. La période de séquestre sert précisément à permettre à vos créanciers de se manifester. Si vous ne les payez pas, ils feront opposition sur le prix de vente.
Oui, c'est possible, mais déconseillé si vous n'êtes pas un expert. Le processus est complexe et une agence spécialisée vous fera gagner du temps, sécurisera la transaction, et vous aidera à trouver le bon acheteur au bon prix, ce qui compense souvent largement le coût de la commission.
Le vendeur doit prévoir principalement les honoraires de ses conseils (expert-comptable pour l'évaluation, avocat pour la rédaction des actes) et éventuellement la commission de l'agence immobilière. Les droits d'enregistrement sont, eux, à la charge de l'acquéreur.
Oui, c'est une pratique quasi-systématique et légitime. L'acquéreur veut s'assurer que vous n'allez pas ouvrir le même commerce à côté de lui le lendemain de la vente. Cette clause doit être limitée dans le temps, dans l'espace et quant à l'activité visée pour être valable.
Sources :
¹ Service-Public.fr - Cession d'un fonds de commerce
² Bulletin Officiel des Finances Publiques (BOFIP) - Exonération des plus-values professionnelles
³ Impots.gouv.fr - Conventions fiscales internationales
Vérifiées pour la dernière fois le 9 octobre 2025.
*Veuillez consulter les Conditions d'utilisation et la disponibilité du produit pour votre région, ou visitez la page de tarification et des frais de Wise pour obtenir les informations tarifaires les plus récentes.
Cette publication est fournie à des fins d'information générale et ne constitue pas un avis juridique, fiscal ou professionnel de la part de Wise Payments Limited, de ses filiales et de ses sociétés affiliées. Elle n'est pas destinée à remplacer les conseils d'un conseiller financier ou de tout autre professionnel qualifié.
Nous ne faisons aucune déclaration, garantie ou engagement, qu'ils soient exprimés ou implicites, quant à l'exactitude, l'exhaustivité ou l'actualité du contenu de la publication.
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